Test du jeu Warpath : Jurassic Park sur PS1

Depuis le précambrien, les dinosaures nous fascinent. Spielberg continue en tout cas d'être fasciné puisque sa société multimédia, Dreamworks, nous pond un ultime (?) titre de sa série des Jurassic Park. Warpath, un jeu de baston où le dinosaure, c'est vous...

Warpath reprend le thème du film de Spielberg. En plein orage et dans la peau d'un reptile préhistorique, vous vous échappez de votre enclos, prêt à mordre le moindre mollet. Loin de vouloir nous abrutir, Dreamworks a conçu un mode éducatif, le mode musée, qui vous révélera sur fond de cours magistral tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur vos bébêtes à écailles préférées. Pour le reste, on rejoint les modes classique de l'arcade, duel et exercice. Si 8 dinosaures sont seulement disponibles au début du jeu, 6 autres arriveront par la suite un fois que vous les aurez déverrouillés. La modélisation des dinosaures est vraiment particulièrement réussie et le système single skin fait des prouesses quand on voit la qualité des textures autant que le nombre de polygones utilisés par les bestioles. Le T-Rex ressemble vraiment à un grosse brute et son look est excellent. Mieux, le système permet aussi d'abîmer les skins au fur et à mesure des combats, mettant du sang sur les parties touchées enfin mordues ou griffées.

Pour la maniabilité, c'est déjà nettement moins engageant. Les contrôles de base sont variés mais les combinaisons sont bien plus difficiles à contrôler du fait du temps de réaction des touches. Non seulement les commandes répondent assez mal mais en plus, elles possèdent un temps de latence du fait de l'animation qui les accompagnent. En effet, lorsque vous essayez de mordre votre adversaire, il faut déjà que le dinosaure allonge son cou (et chez les dinosaures il est souvent très long), qu'il ouvre la mâchoire gentiment et qu'il claque ses petites quenottes. Résultat, on vous a déjà croqué l'entrejambes en attendant... Cela rend les combats assez confus car à moins de connaître exactement le coup que va faire l'adversaire, on est condamné à ne pas pouvoir anticiper grand chose dans Warpath. Avec un peu d'entraînement, on arrive à pallier tout ça mais ça reste bien moins maniable qu'un Tekken, c'est sûr.

Les combats sont souvent accompagnés d'une légère animation pendant le mode solo, sortes de scènes cinématiques très courtes mais plaçant un peu l'ambiance générale du film. Pour les rings, vous aurez le droit aux différents endroits du film comme les docks ou l'enclos des raptors. Autre petite nouveauté, des humains ou des petits animaux peuvent circuler à certains stages. En les gobant, vous récupérez un peu de vie. Pour en revenir au arènes, je les trouve bien faites avec une variété dans les décors et une profondeur de champ agréable même si quelques effets de distorsion peuvent venir ici ou là gâcher les mouvements de caméra.