Polaris Rebellion, c'est la garantie d'un retour aux sources. En effet, Polaris s'inspire radicalement des vieux shoot'em up des années 80. Utilisant un scrolling vertical, vous pilotez un Stingray, engin triangulaire bardé d'armes. Au menu, vaisseaux rebelles en pagaille et robots géants qui n'ont qu'une envie : vous éparpiller dans l'atmosphère. Tout au long des quinze niveaux, vous évoluez à travers trois environnements différents de la jungle technologique aseptisée au désert sauvage. Occultons le scénario mettant en scène les SPACE POLICE CORPS, servant de prétexte à tirer sur tout ce qui bouge plutôt qu'à planter un décor crédible dans un univers riche. Dans votre Stingray, vous disposez d'un arsenal assez conséquent composé de lasers, missiles, bombes et satellites (mais si ! Les p'tits trucs qui vous tournent autour et qui shootent dans tous les sens !). Au total, 3 lasers, 4 missiles, 5 bombes et 6 satellites qui sont récupérables avant de partir en guerre dans une sorte de supermarché intergalactique. Au cours des misions, des bonus supplémentaires viendront vous narguer en virevoltant juste devant les naseaux de votre appareil, à vous de les attraper.

C'est donc dans un style très classique que s'inscrit Polaris Rebellion avec vagues de vaisseaux ennemis en buffet à volonté. Évidement, l'écran devient vite constellé de lasers et de missiles et c'est l'esquive qui occupera tous vos réflexes. Niveau graphisme, Polaris Rebellion en est resté, là-aussi, dans la nostalgie et il faut bien avouer qu'on est loin des superproductions hollywoodiennes. L'utilisation de la haute résolution permet des décors et des sprites assez fins mais le tout ressemble à du copier/coller sur un fond d'écran déroulant : pas vraiment homogène. Au final, une impression mitigée se dégage de Polaris Rebellion. D'un côté un jeu simple et bien conçu qui tournera sur des configurations très légères et d'un autre côté, un jeu qui est loin d'exciter le regard ou de provoquer un divertissement total.